Eco & Finance

Vers une meilleure gouvernance fiscale

Akou Adetou Afidegnigban la directrice de cabinet du ministre de l’Economie et des Finances, a ouvert lundi à Lomé la réunion de l’Initiative Afrique. 

Photo de famille lundi à Lomé © DR

Akou Adetou Afidegnigban la directrice de cabinet du ministre de l’Economie et des Finances, a ouvert lundi à Lomé la réunion de l’Initiative Afrique. 

Il s’agit d’un programme établi il y a 10 ans pour assurer que les pays africains membres du Forum mondial sur la transparence et l’échange de renseignements à des fins fiscales (Forum mondial) soient équipéspour exploiter les dernières avancées en matière de transparence, afin de mieux lutter contre l'évasion fiscale et les autres flux financiers, et d’ainsi pouvoir collecter de substantielles recettes fiscales supplémentaires.

L'édition 2024 couvre 41 pays africains : 38 membres de l’Initiative Afrique (tous les membres de l’Initiative Afrique sauf Djibouti) et 3 non-membres (Burundi, Comores et Gambie).

‘Les administrations fiscales sont confrontées à des défis significatifs. Les flux financiers illicites, l'évasion fiscale et la corruption menacent non seulement les recettes publiques de nos pays, mais aussi la confiance des citoyens dans les systèmes fiscaux des pays membres. Cependant, ces défis nous offrent également des opportunités uniques pour renforcer notre coopération régionale et internationale et développer des solutions innovantes’, a souligné Mme Afidegnigban.

Le Togo reconnaît l'importance cruciale de la transparence fiscale pour assurer un développement économique durable.

Les pays africains perdent chaque année des milliards de dollars à cause de l'évasion fiscale et des flux financiers illicites. Ces pertes entravent le développement économique et la fourniture de services publics essentiels tels que la santé et l’éducation.

L'initiative vise à renforcer les capacités des administrations fiscales nationales pour mieux détecter et prévenir les fraudes fiscales. Cela inclut la formation des agents fiscaux, l'amélioration des systèmes de gestion et l'adoption de technologies modernes pour la surveillance fiscale.

La coopération entre les pays africains et les organismes internationaux est cruciale pour partager les informations et les meilleures pratiques. Des organisations telles que l'Union Africaine, l'OCDE et l'ONU jouent un rôle clé dans la facilitation de cette coopération.

L'initiative encourage également le secteur privé à adopter des pratiques commerciales éthiques et transparentes. Cela inclut la publication de rapports financiers détaillés et la conformité aux normes internationales de transparence fiscale.

Malgré les progrès, de nombreux pays africains souffrent encore d'une capacité institutionnelle limitée, ce qui rend difficile la mise en œuvre efficace des réformes fiscales.

La résistance politique et la corruption au sein des gouvernements peuvent ralentir les efforts de réforme. Il est essentiel de promouvoir une culture de transparence et d'intégrité pour surmonter ces obstacles.

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