L’histoire nationale transcende les querelles partisanes
La Synergie des Élèves et Étudiants du Togo (SEET) a récemment exprimé son mécontentement face à une directive émise par le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, invitant la communauté universitaire à participer à une conférence organisée pour marquer le 20ᵉ anniversaire du décès de l’ancien président Gnassingbé Eyadema.
La Synergie des Élèves et Étudiants du Togo (SEET) a récemment exprimé son mécontentement face à une directive émise par le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, invitant la communauté universitaire à participer à une conférence organisée pour marquer le 20ᵉ anniversaire du décès de l’ancien président Gnassingbé Eyadema.
L’événement, intitulé « L’attentat de Sarakawa et son impact sur le tissu socio-économique », a suscité des débats, opposant d’un côté ceux qui y voient une démarche de mémoire et de réflexion, et de l’autre, des accusations de propagande politique.
L’ancien président Gnassingbé Eyadema, disparu il y a 20 ans, reste une figure centrale de l’histoire moderne du Togo. Son mandat, marqué par des moments clés de l’histoire politique et économique du pays, a profondément influencé le destin national.
La conférence, animée par un professeur d’université et soutenue par un comité scientifique composé d’experts reconnus, avait pour but de revisiter cet événement historique et son impact sur le développement socio-économique du Togo. Contrairement aux accusations de la SEET, l’objectif n’était pas de politiser la communauté universitaire, mais d’offrir un espace de réflexion civique et historique.
« La présence des étudiants à cette conférence s’inscrit dans le rôle fondamental des universités : former des citoyens éclairés et responsables », a précisé un représentant du ministère de l’Enseignement Supérieur.
La SEET, par la voix de son président Bertin Bandiangou, a qualifié cette initiative de « tentative de redorer le blason d’un régime impopulaire ». Une critique infondée et mal intentionnée.
« Cette conférence n’a aucun lien avec la politique, mais avec la mémoire collective et l’histoire contemporaine du Togo. La politisation de cet événement par la SEET est déplorable », a expliqué un officiel.
Selon les autorités, l’objectif de l’événement était de transmettre des enseignements historiques aux nouvelles générations, afin qu’elles comprennent les défis et les choix qui ont façonné le pays.
Le 20ᵉ anniversaire de la disparition du président Gnassingbé Eyadema est un moment de réflexion.
Au-delà des controverses, cet événement rappelle l’importance de préserver la mémoire des figures historiques qui ont marqué le pays. Ces initiatives académiques contribuent à maintenir vivante une mémoire nationale partagée, essentielle pour forger une identité collective.
Il est crucial de reconnaître que l’histoire nationale transcende les querelles partisanes.