Enfin des réalisations concrètes
L’érosion côtière détruit des routes, des habitations, des récoltes et privent des dizaines de milliers de Togolais d’emplois et de ressources.
La VIIe session du comité de pilotage du projet d'investissement pour la résilience des zones côtières en Afrique de l'ouest (WACA ResIP) s’est ouverte mercredi à Lomé.
Cette initiative de la Banque mondiale donne aux pays bénéficiaires les moyens financiers de lutter contre l’érosion.
Lancé en 2018, il couvre le Togo, le Bénin, la Côte d'Ivoire, la Mauritanie, le Sénégal et Sao Tomé.
Le budget de 222 millions de dollars vient de bénéficier d’une rallonge de 42 millions. Les aides sont octroyées sous forme de dons et de prêts confessionnels.
L’appui est apporté par la France, l’Espagne, le Fonds nordique pour le développement, les Pays-Bas, le Fonds de mondial pour l'environnement (FEM) et la BAD (Banque africaine de développement).
‘L’année 2022 sera sans doute celle des réalisations concrètes. Nous assisterons dans tous les Etats bénéficiaires aux effets palpables du projet à travers la réalisation ou l’achèvement des infrastructures et le déploiement des plans d’action de réinstallation’, a déclaré Kako Nubukpo, coordonnateur régional du projet, commissaire du département de l'Agriculture, des Ressources en eau et de l'Environnement à la Commission de l’Uemoa.
‘La problématique de l’érosion côtière cristallise à un haut niveau la réflexion tendant à évoluer le plus vite possible vers une protection intégrale de la côte togolaise, gage d’une sécurisation globale’, a indiqué de son côté Katari Foli-Bazi, le ministre de l’Environnement.
L’érosion côtière détruit des routes, des habitations, des récoltes et privent des dizaines de milliers de Togolais d’emplois et de ressources.