Gestion durable des terres et des écosystèmes semi-aride
Sur 3,6 millions d’hectares cultivables, 1,4 million seulement est exploité. La dégradation des terres pose un vrai problème.
Sur 3,6 millions d’hectares cultivables, 1,4 million seulement est exploité. La dégradation des terres pose un vrai problème.
‘La dégradation des terres a pour conséquence une baisse de la productivité et la perte de la diversité biologique’, explique Chamsoudine Afoda qui travaille à la direction des Ressources forestières.
Cette dégradation est due à plusieurs facteurs, pression démographique, anomalies climatiques, feux de végétation, utilisation de pesticides …
Grâce à l’appui du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), le gouvernement a lancé en mars dernier le Projet de gestion durable des terres et des écosystèmes semi-aride.
La phase pilote couvre deux régions septentrionales à savoir, la région des Savanes et celle de la Kara. Elle et sera bientôt étendue à d’autres régions.
L’objectif est de réduire la pression sur les ressources naturelles à travers la restauration des écosystèmes, y compris des zones agroforestières, agricoles et de pâturage, et de promouvoir les meilleurs pratiques de gestion des terres.
Il est également prévu une planification plus rationnelle de l’utilisation des terres et le développement des activités génératrices de revenus pour soutenir les populations qui activent les feux de végétation à la recherche de charbon de bois.
Le coût du projet s’élève à environ 15 millions de dollars. Les financements proviennent du PNUD, du Fonds pour l'environnement mondial (FEM) et de l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO).
Les premiers résultats de la phase pilote sont encourageants et après évaluation complète, d’autres financements seront sollicités auprès des partenaires en développement.