La piste climat du Togo
Il ne reste que 39 jours avant la prochaine conférence mondiale sur le climat, la COP27, et pourtant, le chemin paraît encore long.
Il ne reste que 39 jours avant la prochaine conférence mondiale sur le climat, la COP27, et pourtant, le chemin paraît encore long.
Cette grand-messe annuelle, qui se tiendra à Charm ElCheikh, en Egypte, en novembre, «devra être celle de la mise en œuvre, pour passer des promesses aux actes », a appelé l’ambassadeur Wael Aboul magd, représentant spécial de la présidence égyptienne de la COP, lors d’une conférence de presse en ligne.
Une tâche malaisée dans un agenda géopolitique tendu, entre la guerre en Ukraine, les crises énergétique et alimentaire, l’inflation galopante ou encore la poursuite de la pandémie de Covid19.
La question de savoir qui doit payer pour l’impact catastrophique des ouragans, des inondations ou des feux de forêt s’est im posée ces derniers mois au centre des négociations climatiques.
Le dossier cristallise les mécontentements des pays en développement, les plus affectés mais aussi les moins responsables du réchauffement, qui demandent la création d’un nouveau mécanisme de financement.
Une requête à laquelle s’opposent les pays occidentaux, notamment les EtatsUnis et l’Union européenne.
Pour le Togo, la question n’est pas seulement de savoir qui doit payer. Ce pays souhaite que 50% du financement à l’action climatique soit consacré à l’adaptation.
Ceci au lieu de solliciter uniquement un financement afin d’atténuer les émissions de gaz à effet de serre
La délégation togolaise présente à Charm ElCheikh plaidera en ce sens. En espérant convaincre.