L’érosion côtière atteint des proportions alarmantes au Togo. Elle menace des villes comme Aného et Lomé. La radio publique allemande DW consacre un dossier à ce phénomène qui touche aussi les autres pays du Golfe de Giuinée.
L’érosion grignote chaque annèe 5 à 10 mètres de rivage engloutissant sur son passage routes et villages.
Les pouvoirs publics soutenus par la Banque mondiale, la Banque africaine de développement (BAD) et le Fonds mondial pour l’environnement ont lancé une série de mesures pour lutter contre la menace. Elles incluent la construction de digues et de pieux pour ralentir l’élan de l’océan et comporte également un volet sensibilisation auprès des communautés riveraines.
L’objectif est de regagner un mètre par an.
Selon DW, l’érosion naturelle a été accentuée par l’intervention humaine avec la construction du port en eau profonde de Lomé en 1968, puis son extension récente.
La construction a eu comme conséquence de perturber le processus de sédimentation.
Les autorités portuaires sont soucieuses de l’impact environnemental et les travaux se déroulent en étroite concertation avec le ministère de l’Environnement.
Le Togo dispose d’une façade maritime de 50km dont 40 est directement affectée par l’érosion.