Remettre au goût du jour les pratiques endogènes
Les savoirs agricoles traditionnels ont jadis joué et jouent encore un rôle déterminant dans le maintien de l’équilibre des écosystèmes ruraux.
Le projet de capitalisation et de vulgarisation des bonnes pratiques endogènes de production durable de café et de cacao a été lancé vendredi à Kpalimé.
Ce projet est initié par l’ONG Avenir de l’environnement (ADE).
L’objectif est de contribuer à la promotion des pratiques durables de production de café et de cacao à travers des savoir-faire endogènes.
Il s’agit de renforcer les capacités des producteurs dans l’utilisation de ce savoir-faire ancestral.
La déforestation, le déboisement et la dégradation de la couverture végétale, la dégradation des terres, la perte de la fertilité du sol et les changements climatiques, sont autant de problèmes auxquels est confronté la filière.
Dans les zones de production caféières et cacaoyères, les plantations sont menacées par des feux de végétation et des bio agresseurs du fait des effets du changement climatique.
Les savoirs agricoles traditionnels ont jadis joué et jouent encore un rôle déterminant dans le maintien de l’équilibre des écosystèmes ruraux.
Mais ces savoirs agricoles sont souvent déconsidérés. Ils représentent pourtant des ressources territoriales potentiellement activables pour stimuler des formes d’innovation frugale en agriculture et soutenir la mise en place de systèmes dits agroécologiques.
Enselme Gouthon, le secrétaire général du CCFCC (Comité de coordination pour les filières café et cacao), apporte son soutien à cette initiative et plus généralement à la relance de la filière.