REWarD : débuts difficiles
Deux ans après l’engagement de 7,1 millions de dollars par les partenaires de l’Autorité du Bassin de la Volta (ABV), le projet « Inversion des tendances à la Dégradation des Écosystèmes et des Eaux dans le Bassin de la Volta » (REWarD-Volta River Basin) peine à voir ses premières réalisations concrètes.
Deux ans après l’engagement de 7,1 millions de dollars par les partenaires de l’Autorité du Bassin de la Volta (ABV), le projet « Inversion des tendances à la Dégradation des Écosystèmes et des Eaux dans le Bassin de la Volta » (REWarD-Volta River Basin) peine à voir ses premières réalisations concrètes.
Prévu pour s’étendre sur cinq ans jusqu’en 2027 ou 2028, le projet accuse déjà un retard significatif.
REWarD a connu un début laborieux, principalement en raison de la mise en place tardive de son unité de gestion.
Ce constat a été souligné lors d’une concertation régionale qui s’est ouverte mardi à Lomé, réunissant les responsables de l’ABV.
L’Autorité regroupe six pays : le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d'Ivoire, le Ghana, le Mali et le Togo, ce dernier couvrant près de 47 % de son territoire dans le bassin de la Volta.
Les responsables de l’organisation appellent à lever rapidement les obstacles pour accélérer la mise en œuvre des activités prévues.
S’étendant sur environ 392 390 km², le bassin de la Volta abrite des écosystèmes riches et variés, dont plusieurs d’importance mondiale. Pourtant, cette région est confrontée à des défis majeurs : déforestation, dégradation des sols et des eaux, perte de biodiversité, accentués par le changement climatique et la pression démographique.
Avec une population estimée à 35 millions d’habitants d’ici 2025, les pressions sur les ressources naturelles sont de plus en plus fortes.
REWarD ambitionne de renforcer la résilience des écosystèmes, d’améliorer les moyens de subsistance des communautés locales et de fournir des outils d’aide à la décision pour une gestion durable et concertée des ressources.