L’utilisation de sable marin est interdite depuis de nombreuses années au Togo. Une mesure destinée à freiner l’érosion côtière.
Pourtant les carrières sauvages sont toujours en activité avec le va et vient des camions de jour comme de nuit.
L’Agence nationale de gestion de l’environnement (ANGE) dispose de la liste de l’ensemble des sites illégaux fonctionnant en mode quasi industriel.
Récemment des interpellations ont eu lieu en flagrant délit et des amendes infligées aux responsables. Mais les sanctions pécuniaires trop faibles ne sont pas de nature à dissuader les exploitants.
Koffi Adadi, le directeur d’ANGE est bien décidé à faire respecter la loi et à demander à la justice d’être beaucoup plus sévère.
Déjà victime d’une inquiétante érosion de ses côtes, le Togo n’a pas l’intention de tolérer plus longtemps de telles pratiques qui, de l’avis des experts, accélèrent ce phénomène naturel.