Avec la mort du Président Bongo c'est une page de l'histoire franco-africaine qui se ferme.Le Chef de l'Etat gabonais était, après la mort de Gnassingbé Eyadema du Togo , le dernier des grands dinosaures lié à la France par une relation quasi-familiale. La France et les pays africains partageaient une même communauté d'intérêts.
Deux éléments sont venus modifier la donne.La reprise du contrôle de la politique africaine par le quai d'Orsay a banalisé les rapports franco-africains.
La progression de l'Europe valorise Bruxelles plutôt que Paris.
Dés lors, la nouvelle élite des dirigeants n'est pas hostile à la France mais elle ne se sent plus tenue d'en faire un partenaire exclusif.
Koffi Souza