L'enfoncement dans la pauvreté d'un grand nombre de pays africains génère le développement d'une nouvelle criminalité : le terrorisme, le trafic illicite de drogues, la piraterie, le blanchissement d'argent, le trafic d'êtres humains et d'organes et les crimes informatiques. La lutte contre le crime international exige le renforcement de la coopération entre tous les pays africain et notamment entre les Services d'Intelligence et de Sécurité des Etats. La Conférence du Comité des Services d'Intelligence et de Sécurité de l'Afrique (CISSA), qui vient de se tenir à Luanda a abouti à une intensification des actions des pays africains contre le crime.
Cette concertation repose sur trois piliers.Une définition commune des objectifs qui suppose que tous les Etats rapprochent leur législation contre la criminalité organisée.
Un échange d'informations qui empêche les criminels de se jouer des frontières.
Le choix de matériels - comme les systèmes informatiques- compatibles pour permettre la circulation aisée des informations d'un Etat à un autre.
On mesure à cet énoncé la difficulté de la tâche. La plupart de ces mesures ne sont pas encore effectives dans chacun des Etats. Raison
de plus pour que leur mise en place s'effectue de façon concertée.
Koffi Souza