De la théorie à la pratique

Le Togo salue la reconnaissance par l’Union africaine de l’esclavage, de la déportation et de la colonisation comme crimes contre l’humanité et génocide contre les peuples d’Afrique. 

Cette décision constitue une étape cruciale dans la quête de justice historique et un pas important vers l’autodétermination du continent.

Cependant, si cette reconnaissance marque une avancée symbolique, la question des réparations reste un défi de taille. Obtenir une compensation concrète des anciennes puissances coloniales s’annonce complexe, notamment en raison des enjeux politiques, juridiques et économiques qui entourent cette revendication.

Les nations concernées opposent souvent des arguments de prescription, estimant que ces faits appartiennent au passé et qu’il est difficile d’évaluer le préjudice subi. De plus, la coopération internationale sur ce sujet est fragile, certains États refusant catégoriquement toute idée d’indemnisation.

Ainsi, bien que cette décision constitue une victoire morale et politique, l’Afrique devra redoubler d’efforts pour que cette reconnaissance se traduise en actions concrètes et en mesures de réparation équitables.