Ce que l'on peut désormais appeler l'affaire Dupuydauby est largement repris par les médias étrangers. RFI a été le premier a interroger le patron de Progosa dès vendredi qui a nié, depuis Séville où il réside, avoir fui le Togo. L'homme d'affaires, par l'intermédiaire de ses avocats, « conteste formellement avoir agi de la sorte. Je suis parti, de façon tout à fait officielle sans précipitation ». Une version toutefois infirmée quelques heures plus tard par le procureur de la république, Robert Bakaï, qui déclare : « Il faut que Jacques Dupuydauby cesse de dire qu'il n'a pas pris la fuite ».
Pour le quotidien français Le Monde, « Le revers est brutal pour M. Dupuybaudy, un homme proche du régime togolais, celui de Gnasssingbé Eyadéma, mort en 2005, comme de celui de son fils, au pouvoir depuis lors ».De son côté, le journal économique Les Afriques écrit samedi que « Si la mauvaise tournure d'un banal contrôle fiscal est le fait, comme le suggère Dupuydauby, d'un si puissant ennemi (le groupe Bolloré, ndlr), nul doute que le divorce est définitif entre le portuaire et le pays où il a créé la Fondation Progosa, présidée par l'ancien ministre de la Coopération, Brigitte Girardin ».
L'article du Monde
L'article Les Afriques
RFI