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Le Palais de Lomé réveille la mémoire des esclaves

Le 15 avril dernier, la scène du Palais de Lomé s’est transformée en un véritable lieu de mémoire vivante.

Cabaret Brésil, un cri artistique contre l’oubli © DR

Le 15 avril dernier, la scène du Palais de Lomé s’est transformée en un véritable lieu de mémoire vivante.

Ce soir-là, "Cabaret Brésil", porté par la compagnie Gakokoé (France), n’a pas seulement été un spectacle, mais une traversée émotionnelle, un cri artistique venu réveiller les silences de l’Histoire, écrit Togo Matin paru ce jour.

Inspiré du roman Esclaves de Kangni Alem, le spectacle mêle théâtre, danse et musique, pour livrer une fresque saisissante sur la traite négrière, les blessures du passé et la force des héritages. Les artistes, habités par leurs rôles, ont convoqué les divinités oubliées, fait résonner les tambours de la révolte, et ravivé les mémoires refoulées.

Sur scène, chaque geste, chaque son, chaque mot semblait porter la charge des siècles d’oppression, mais aussi l’élan de dignité d’un peuple debout. "Cabaret Brésil" n’a pas raconté l’Histoire, il l’a vécue, dans un langage artistique brut, poétique et politique.

Le public, composé d’étudiants, d’enseignants et de passionnés de culture, a salué cette performance engagée, salutaire, qui rappelle que l’art est aussi un acte de résistance et de transmission.

Un hommage bouleversant, qui fait écho à la richesse du patrimoine africain.

Information additionnelle

Togo Matin N°1453.pdf

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