La publicité extérieure pollue le paysage urbain. Des milliers de panneaux d’affichage inondent les principales artères de la capitale. A peine rénovées à coup de milliards, les avenues voient pousser sur le bas-côté des supports aussi laids qu’inutiles. Un gâchis visuel qui enlaidit Lomé.
Si certains afficheurs disposent bel et bien d’une autorisation délivrée par la Mairie, d’autres agissent en toute illégalité sur des périmètres interdits à l’affichage pour des raisons d’environnement ou de sécurité.
Au Togo, la publicité extérieure est soumise à une réglementation protectrice de l'environnement et du cadre de vie. Son installation doit être conforme à des conditions de densité et de format et faire l'objet de déclaration ou d'autorisation préalables.
L'exploitant d'un dispositif de publicité, qui souhaite installer, remplacer ou modifier un support de publicité, que ce soit sur une propriété privée ou sur le domaine public, doit effectuer une déclaration préalable.
Mais peu d’afficheurs respectent la réglementation.
Ce qui n’est pas du goût de la Haute autorité de l’audiovisuel et de la communication (HAAC) qui entend mettre de l’ordre.
Elle va réunir agences de publicité et sociétés spécialisées dans la publicité outdoor pour une concertation visant à préserver le paysage urbain.
Dans l’attente d’un cadre légal précis, la HAAC validera ou non tous les travaux d’implantation de nouveaux panneaux publicitaires sur la voie publique.