Politique

32 ans après l’attaque du camp Eyadema, le Togo honore ses héros

Le président Faure Gnassingbé a présidé mardi à Lomé une cérémonie commémorant les 32 ans de l’attaque du camp Général Gnassingbé Eyadema, survenue dans la nuit du 24 au 25 mars 1993. 

Un bilan lourd et des conséquences importantes © republicoftogo.com

Le président Faure Gnassingbé a présidé mardi à Lomé une cérémonie commémorant les 32 ans de l’attaque du camp Général Gnassingbé Eyadema, survenue dans la nuit du 24 au 25 mars 1993. 

Cet assaut, mené par des assaillants ayant pour objectif d’éliminer le président de l’époque, a été repoussé grâce à une riposte rapide et efficace des militaires.

La cérémonie a été l’occasion de décorer plusieurs figures de l’armée en reconnaissance de leur engagement dans la protection de l’intégrité du territoire national.

Parmi les personnalités distinguées, on retrouve le colonel Calixte Batossie Madjoulba, ministre de la Sécurité et le médecin-colonel Yawo Apéléte, directeur général du CHU Sylvanus Olympio.

La commémoration s’est déroulé en présence du Premier ministre, Victoire Tomégah-Dogbé.

L’attaque du camp Général Gnassingbé Eyadema constitue l’un des épisodes les plus marquants de l’histoire sécuritaire du Togo. Cette tentative de déstabilisation, orchestrée par des assaillants armés, visait à éliminer le président d’alors, Gnassingbé Eyadema, qui dormait souvent au camp.

Les forces armées togolaises ont rapidement riposté, engageant un violent affrontement avec les assaillants. La défense du camp s’est organisée avec une efficacité redoutable, empêchant les assaillants d’atteindre leur cible. Après plusieurs heures de combat, la menace a été écartée, mais au prix de pertes humaines du côté des forces de défense et de sécurité.

Si le Togo a réussi à déjouer cette tentative de déstabilisation, des militaires ont perdu la vie en défendant l’intégrité du territoire. Cet événement a marqué un tournant sécuritaire et politique, renforçant la vigilance des forces de défense et consolidant le pouvoir en place.

Chaque année, cet événement est commémoré en hommage aux militaires tombés lors de l’attaque. À travers des cérémonies officielles, le Togo se souvient du sacrifice de ses soldats et met en avant la nécessité d’une armée forte et disciplinée pour garantir la souveraineté nationale.

L’attaque du camp Général Gnassingbé Eyadema reste un rappel des défis sécuritaires et politiques que le pays a dû affronter, tout en illustrant la résilience de ses institutions face aux tentatives de déstabilisation.

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