Seuls les observateurs accrédités par la Commission électorale seront autorisés à se rendre dans les bureaux de vote pour observer le scrutin.
Une ultime mise au point faite mercredi par l’organe chargé d’organiser la présidentielle du 22 février prochain.
‘Mais attention, prévient Tchambakou Ayassor, le président de la Céni, ces observateurs sont astreints à la neutralité et à l’impartialité’.
L’observation électorale est un peu passée de mode en Afrique.
A la fin des années 90, impossible d’organiser des élections sans la présence de centaines ou de milliers d’observateurs venus d’Europe, d’Amérique du Nord ou d’Afrique.
Des missions pas toujours vraiment indépendantes.
De surcroît, une observation vraiment efficace nécessite de déployer sur le terrain des dizaines de milliers de personnes. Techniquement infaisable et trop cher pour des ONG ou des organisations internationales.
Enfin les observateurs n’ont jamais été les garants de scrutins libres et transparents.
Le Togo, comme d’autres pays de la région ont atteint une maturité démocratique et une expertise électorale qui rendent la présence d’observation superflue.