Des priorités budgétaires claires

L’Assemblée nationale a entamé vendredi en commission l’examen de la loi de finances 2025.

Lors de son intervention à l’ouverture des travaux, le président de l’Assemblée, Kodjo Adédzé, a rappelé l’importance de ce cycle budgétaire, qui traduit l’essence même de l’existence d’un Parlement : autoriser le prélèvement des impôts et garantir une gestion efficace des finances publiques.

Il a salué la présence du ministre de l’Économie et des Finances, Essowè Georges Barcola, 

Dans un environnement économique mondial marqué par des incertitudes, le Togo cherche à consolider les réformes engagées.

Elles ont permis un raffermissement de la croissance économique, bien que des défis persistent, notamment la nécessité de ramener le déficit budgétaire à 3% d’ici 2025 dans le cadre du programme avec le FMI.

Le président de la commission des Finances, Djossou Semondji, a appelé les députés à veiller à un juste équilibre entre la réduction du déficit et la préservation des dépenses sociales, essentielles dans un contexte de forte pression sur les finances publiques.

Le projet de loi de finances 2025, en tant qu’instrument principal de mise en œuvre de la politique gouvernementale, offre une opportunité pour les députés d’exercer pleinement leurs missions de législation et de contrôle. Parmi les priorités identifiées figurent l’élargissement de l’assiette fiscale, le maintien des dépenses sociales, la préservation de la paix et de la sécurité.

M. Barcola a pris la parole pour souligner la nouvelle dynamique qui anime l’Assemblée nationale et a fait part de la disponibilité du gouvernement dans l’examen du projet de budget.