« L'UFC demeure convaincue que les populations togolaises, qui ont pris la bonne mesure de l'incapacité du gouvernement et du régime RPT à respecter les droits humains et à assurer le progrès économique et social du pays, sont déterminées à empêcher le maintien de ce pouvoir ». Voici, en substance, les termes du communiqué publié mardi par le parti de Gilchrist Olympio.
On est loin d'un dialogue apaisé et cette phraséologie rappelle furieusement les échanges qui avaient marqué la vie politique au Togo dans les années 90.Raison du courroux, la « tentative du pouvoir d'empêcher » le déroulement des festivités prévues à l'occasion de la célébration de la fête de l'indépendance, le 27 avril dernier.
L'Union des forces de changement qui pendant des années réclamaient que le 27 avril soit célébré avec faste n'a pas voulu participer aux manifestations organisées par les autorités. Elle a préféré convoquer ses militants et sympathisants pour un pique-nique sur la plage de Lomé.
En dépit des « pratiques totalitaires » du pouvoir, dénoncées par l'UFC, les réjouissances sur la plage se sont déroulées dans la bonne humeur et sans incidents.