Le dialogue politique qui s’ouvre lundi à Lomé se veut ‘constructif, de bonne foi et dans un esprit de compromis’. Tels sont les termes contenus dans un communiqué publié dimanche à l’issue de 3 jours de travaux préparatoires.
Le document évoque des pourparlers concernant l’éventuel rétablissement de la constitution de 1992, réclamée par l’opposition, l’organisation d’un référendum et la mise en œuvre de mesures d’apaisement.
Les discussions ne devraient excéder une dizaine de jours.
Les parties prenantes se sont entendues sur un quota de 7 représentants pour la majorité et 7 représentants pour l'opposition. Les détails seront connus à l'ouverture des pourparlers.
'Les protagonistes ont adopté un règlement qui permettra d’assurer l’efficacité et la transparence du dialogue’, a indiqué Daniel Osséi, l’ambassadeur du Ghana, dont le pays joue un rôle de facilitation.
Le président ghanéen, Nana Akufo-Addo, présidera l’ouverture du dialogue. Il est arrivé dimanche soir à Lomé.