Rien n'allait au Togo avant ; rien ne va maintenant. C'est en substance le message de nouvel an adressé par le leader de l'Union des Forces de Changement (UFC, opposition) à ses militants. Gilchrist Olympio souligne « une aggravation de la précarité de nos populations, due à l'immobilisme, à l'incompétence et à l'incapacité du gouvernement face aux problèmes de la vie chère et de la pénurie des denrées de première nécessité, face aux dégâts des inondations et au fléau de l'insécurité ».
M. Olympio dénonce « l'unilatéralisme et le radicalisme du système RPT qui refuse obstinément d'engager sur une base consensuelle, les réformes politiques prévues par l'APG (…) ».Rien en revanche sur la reprise de la coopération avec les partenaires internationaux dont devrait se féliciter le patron de l'UFC, pas un mot sur la mise en Œuvre des grands chantiers comme la santé, la justice ou l'éducation. Et aucune mention du renforcement de la démocratie avec la présence à l'Assemblée de représentants de l'UFC.