« Duplicité, mauvaise foi, coup de force du régime RPT ». Les termes sont peu diplomatiques pour dénoncer la nomination par le Conseil des ministres des membres du Cadre permanent de dialogue et de concertation (CPDC). L'UFC, le parti dirigé par Gilchrist Olympio, refuse de « cautionner ce nouveau coup de force ». La formation d'opposition souhaite toutefois poursuivre les négociations politiques dans le cadre de l'APG (accord politique global) signé en août 2006.
Dans un communiqué signé par Patrick Lawson (photo), le vice-président du parti, l'UFC « demande au chef de l'Etat de rechercher ensemble avec le CAR (l'autre parti de l'opposition parlementaire, ndlr) et l'UFC, les voies et moyens permettant de poursuivre et de parachever les négociations déjà entamées avec le RPT et le gouvernement sur les réformes constitutionnelles et institutionnelles ».« Le CPDC est chargé de créer, par un dialogue permanent, les conditions de stabilité et de consolidation des institutions républicaines autour des questions d'intérêt national et des principes démocratiques et républicains, notamment la constitution, la charte des partis politiques, le code électoral et la régularité des scrutins (…) », indique le texte officiel.
Les membres, nommés le 27 avril, dernier sont anciens ministres, enseignants, chercheurs, avocats, syndicalistes et responsables religieux.
Le Togo organisera des élections présidentielles début 2010.