Deux et peut être trois scrutins attendent les Togolais en 2018. Des élections législatives et locales et un référendum constitutionnel.
Le soin d’organiser ce processus complexe a été confié à la Commission électorale (Céni) dont les membres ont été récemment renouvelés. Seuls des représentants de certains partis de l’opposition parlementaire ont décidé de boycotter pour le moment l’institution. Un boycott qui fait partie d’un plus large mouvement de contestation lié aux réformes constitutionnelles. Mais ils sont les bienvenus à tout moment.
L’ambassadrice européenne au Togo, Cristina Martins Barreira, s’est rendue mardi au siège de la Commission située à quelques centaines de mètres de ses bureaux.
Elle s’est félicitée du travail de préparation accompli avec rigueur par ses membres et souhaité l’arrivée rapide des 4 représentants de l’opposition.
La Céni se veut ultra-technique loin des conflits politiques et des polémiques stériles.