Politique

La mise en place du Sénat ouvre la voie à une nouvelle gouvernance

Avec la tenue des élections sénatoriales ce samedi le Togo franchit une étape cruciale dans la mise en place des institutions prévues par la Constitution de la 5ᵉ République. Ces élections marquent un tournant institutionnel qui ouvre la voie à l’élection du président de la République et à la prise de fonction du président du Conseil.

Gilbert Bawara © republicoftogo.com

Avec la tenue des élections sénatoriales ce samedi le Togo franchit une étape cruciale dans la mise en place des institutions prévues par la Constitution de la 5ᵉ République. Ces élections marquent un tournant institutionnel qui ouvre la voie à l’élection du président de la République et à la prise de fonction du président du Conseil.

Dans une déclaration ce vendredi, Gilbert Bawara, ministre de la Réforme du Service Public, du Travail et du Dialogue Social, a souligné que ce processus se déroule dans un climat apaisé et serein, reflétant une évolution significative du paysage politique togolais.

Avec l’entrée en vigueur de la nouvelle Constitution, les échéances électorales deviennent à la fois moins nombreuses et plus pertinentes. Selon Gilbert Bawara, cette évolution permettra de réduire les tensions et violences souvent associées aux périodes électorales, de Limiter la multiplication des élections et les dépenses qui en découlent de réorienter les ressources publiques vers les défis sociaux prioritaires.

« Les moyens autrefois consacrés à une multitude d’élections seront désormais affectés aux véritables défis sociaux », a déclaré le ministre, mettant en avant l’impact positif de cette réforme sur la gouvernance du pays.

Une refonte du paysage politique togolais

L’une des ambitions de la nouvelle Constitution est de rendre l’espace politique plus structuré et efficace. Pour Gilbert Bawara, elle favorisera l’assainissement et la rationalisation du paysage politique, en mettant fin à la prolifération des micro-partis sans réelle implantation.

« Cette réforme contribuera à l’extinction des micro-partis politiques et à la réduction de la fragmentation du paysage politique », a-t-il affirmé.

Il estime que cette réorganisation est nécessaire pour éviter la création de groupuscules politiques fondés sur des critères ethniques, communautaires ou régionalistes, qui ne servent pas toujours l’intérêt général.
Des partis politiques à vocation nationale

Le ministre a rappelé que les partis politiques doivent désormais avoir un caractère national, reflétant la diversité de la société togolaise et œuvrant pour le bien commun.

« Les partis politiques doivent être soucieux de l’intérêt général et du bien commun », a-t-il insisté.

Avec l’entrée en vigueur de la 5ᵉ République, le Togo amorce une transformation institutionnelle et politique majeure, visant à renforcer la stabilité, l’unité nationale et l’efficacité des institutions. L’installation du Sénat marque ainsi une nouvelle ère dans la gouvernance du pays.

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