La question est récurrente. Faut-il interdire la transhumance à l’origine de conflits violents et parfois mortels entre population autochtone et paysans peulhs venus des pays voisins ?
Les pouvoirs publics restent prudents car le sujet est sensible. La position jusqu’à présent consiste à favoriser le dialogue et à faire respecter les périodes légales de transhumance qui cette année s’achèvera au plus tard le 31 mai.
Des incidents sérieux se sont déroulés il y a quelques semaines dans les cantons d’Agbélouvé, Agou-Yiboe, Tchalo et Guerin-Kouka.
Les déplacements saisonniers de bétail existent dans l’ensemble des pays d’Afrique de l’Ouest. C’est un moyen ancestral d’éviter l’épuisement de la végétation.