La ministre du Développement à la base, Victoire Tomegah-Dogbé, poursuit sa tournée en région pour évaluer l’impact du Fonds national de la finance inclusive (FNFI) et de ses différents produits sur la population.
Elle s’est rendue mardi à Danyi, Agou, Kpélé et Kloto (Plateaux) avant de réunir à Kpalimé (120km de Lomé) les responsables du FNFI pour tirer les enseignements de la visite.
Si l’AGRISEF (Accès des agriculteurs aux services économiques et financiers) est un franc succès en raison de la forte activité agricole dans la région, les deux autres types de prêts ont une plus faible capacité de séduction.
Il s’agit de l’APSEF (Accès des pauvres aux produits financiers) et de l’AJSEF (Accès des jeunes aux services financiers)
L’offre, peut-être trop large, a pour conséquence de cannibaliser les autres formules de microcrédit.
Autre problème constaté, des taux médiocres de remboursement liés à la faible pluviométrie l’année dernière et à un défaut d’information auprès des bénéficiaires.
‘Nous avons convenu avec les différents acteurs de nous engager à plus de sensibilisation pour que les bénéficiaires comprennent que ces produits sont mis en place pour les aider à sortir de la pauvreté, à développer des activités génératrices de revenus. Donc, travailler avec ces différents crédits pour rembourser dans les délais, et permettre ainsi à d’autres d’en bénéficier à leur tour’, a indiqué la ministre.
Cependant, au plan national, le taux de remboursement est de 90%.
Victoire Tomegah-Dogbé poursuit mercredi sa tournée à Zanguera (banlieue de Lomé). Elle rencontrera des jeunes qui ont reçu un appui financier via l’AJSEF.