Le RPT n'entend pas se faire dicter la marche à suivre concernant le fonctionnement du CPDC, le Cadre permanent de dialogue et de concertation. Répondant aux exigences de l'UFC (opposition) sur la présence d'un facilitateur en cas de blocage, le parti au pouvoir estime que c'est au chef de l'Etat de trancher sur d'éventuelles divergences. Pour le RPT, la raison en est simple, c'est le président lui-même qui a initié le CPDC pour "rechercher des solutions consensuelles par le dialogue et la Concertation".
Cette structure regroupe les partis représentés à l'Assemblée (RPT, UFC et CAR) et des représentants du gouvernement.Artème Ahoumey-Zounou, secrétaire général du CPDC, avait publié mardi dernier un communiqué dans lequel il indiquait que « Les membres du CPDC ne parvenant pas toujours à s'entendre sur la question de la facilitation, l'UFC a demandé la suspension des travaux avec l'argumentation suivant : ++en raison de la crise de confiance qui prévaut jusqu'à présent sur le plan national, l'UFC demande le recours à la consultation en cas de blocage des discussions sur tous les sujets relatifs aux réformes politiques (loi électorale, réformes constitutionnelles et institutionnelles prévues par l'accord global APG++ ».