Les craintes de Jean-Pierre Fabre
L’Alliance nationale pour le changement (ANC), dirigé par l’opposant Jean-Pierre Fabre, a exprimé son rejet catégorique du processus en cours pour l’organisation des prochaines élections sénatoriales, prévues pour le 2 février 2025.
L’Alliance nationale pour le changement (ANC), dirigé par l’opposant Jean-Pierre Fabre, a exprimé son rejet catégorique du processus en cours pour l’organisation des prochaines élections sénatoriales, prévues pour le 2 février 2025.
M. Fabre a dénoncé samedi ce qu’il considère comme un processus électoral biaisé et contraire aux principes démocratiques.
Lors de son intervention, il a expliqué que ce rejet est motivé par l’attachement de l’ANC aux valeurs fondamentales de la démocratie, ainsi que par son engagement à défendre la souveraineté nationale et les droits du peuple togolais. ‘L’expérience des élections législatives et régionales d’avril dernier, entachées de nombreuses renforce les craintes que ces sénatoriales ne soient qu’une nouvelle mascarade électorale’, a-t-il affirmé.
L’ANC s’oppose également à la disposition controversée qui permet au chef de l’exécutif de nommer un tiers des 61 membres du Sénat, soulignant que cela donne au président une influence excessive et met en péril cette institution.
Si l’ANC n’a pas encore clarifié si elle participera ou non à ces élections, le parti a toutefois lancé un appel à la mobilisation populaire.
Ces élections sénatoriales, organisées pour la première fois au Togo, s’inscrivent dans le cadre des réformes institutionnelles.