Politique
Ni Assemblée, ni conseils régionaux
Jean-Pierre Fabre, le chef de l'Alliance Nationale pour le Changement (ANC, opposition), a répondu dimanche aux critiques formulées par Gilbert Bawara concernant sa décision de boycotter son siège à l'Assemblée nationale.
Jean-Pierre Fabre, le chef de l'Alliance Nationale pour le Changement (ANC, opposition), a répondu dimanche aux critiques formulées par Gilbert Bawara concernant sa décision de boycotter son siège à l'Assemblée nationale.
M. Bawara avait qualifié ce boycott de "trahison, de mépris et d'incohérence", reprochant à M. Fabre de refuser de siéger après avoir obtenu les suffrages des électeurs.
En réponse, Jean-Pierre Fabre a répliqué avec fermeté : "C'est en toute connaissance de cause que nous avons décidé de cela. En quoi cela concerne le régime si on refuse de siéger? Si cela ne les gêne pas, de quoi se mêle-t-il ?".
M. Fabre maintient sa décision de ne pas siéger à l'Assemblée, contrairement à d'autres députés de l’opposition.
Il a également précisé que les conseillers régionaux de l'ANC ne siégeront pas lorsque les conseils régionaux seront opérationnels.
"Ce n'est pas des décisions pour manifester une réaction épidermique. C'est simple, c'est une position de résistance," a-t-il déclaré.
Curieuse conception de la démocratie.
ARTICLES SUR LE MÊME THÈME
Kissi s'oppose à la nouvelle constitution et à la transition
Jean Kissi, ancien cadre du Comité d'action pour le renouveau (CAR, opposition) et l'un des responsables du mouvement 'Touche pas à ma Constitution', a exprimé son désaccord avec la vocation du nouveau gouvernement, qualifié de "gouvernement de transition".
Les idéaux de Sylvanus Olympio
Le paysage sociopolitique togolais s'enrichit avec la création du "Mouvement Citoyen Ablode", une nouvelle initiative qui se présente comme une plateforme inclusive réunissant des partis politiques, des organisations de la société civile, des acteurs religieux et d'autres entités.
'Intelligence politique avec le pouvoir oppresseur RPT/UNIR'
Jean-Pierre Fabre, le leader de l’Alliance Nationale pour le Changement (ANC), a mis à exécution sa menace contre Koamy Gomado, un ancien camarade de lutte devenu ministre.