C’est un climat de malaise qui prévalait dimanche dans l’entourage de Jean-Pierre Fabre après l’agression dont a été victime la veille le fondateur de l’UFC, Gilchrist Olympio, alors qu’il se rendait à la plage pour participer à la manifestation organisée par ce parti.
« On a peut être été trop loin », confie un proche de Fabre.
« Nos militants ont été furieux de voir des policiers et des gendarmes escorté M. Olympio et la présence à ses côtés de Jean-Claude Homawoo. C’est ce qui a entrainé cet incident », explique-t-on à l’UFC.
Un peut court !
Sur la présence des policiers et gendarmes autour de Gilchrist Olympio ; ces forces étaient là pour le protéger ; quant à Jean-Claude Homawoo, il n’était pas sur place, mais en Côte d’Ivoire.
En réalité, ce coup de force avait été planifié à l’avance à partir d’informations reçues du domicile de M. Olympio. Rien de spontané donc, ni une quelconque mauvaise humeur d’une poignée de manifestants incontrôlés, mais la volonté de discréditer définitivement le chef de l’UFC décidée au plus haut niveau du parti.
Au lendemain de l’incident, Jean-Pierre Fabre, Patrick Lawson (photo) et Eric Dupuy, se disent que la méthode utilisée n’était peut être pas la bonne car elle donne une image déplorable de leur mouvement et une absence totale de morale politique.
Ils cherchent donc à réparer leur erreur et à se faire pardonner.
S’en prendre ainsi au chef historique du parti, à l’opposant radical depuis trois décennies, à celui qui a fait de Fabre, de Lawson ou de Dupuy ce qu’ils sont aujourd’hui ressemble fort à un parricide.