Favoriser la cohabitation entre journalistes et policiers
A deux mois de l’élection présidentielle de 2010, les initiatives se multiplient pour sensibiliser les médias et les inviter à couvrir avec professionnalisme la campagne et le scrutin. Un séminaire s’achève mercredi à Lomé qui pendant deux jours a discuté des relations entre les journalistes et la police en période électorale.
« Nous voulons faire en sorte que la collaboration entre les forces de sécurité et les journalistes sont plus étroites et fructueuses au cours de ce processus », explique Pierre Kasseré Sabi (photo), le président de l’Observatoire togolais des médias (OTM) et l’organisateur de la rencontre.
Republicoftogo.com : Redoutez-vous une cohabitation difficile entre les médias et les forces de sécurité pendant la campagne ?
Pierre Sabi : A l’approche de l’élection présidentielle, les responsables des organisations de presse à savoir l’Observatoire togolais des médias (OTM), l’Union des journalistes indépendants du Togo (UJIT) et le Conseil national des patron de presse (CONAP) ont estimé qu’il était nécessaire réunir les forces de sécurité et les journaliste pour discuter de leurs relations.
Très souvent, les journalistes et les forces de l’ordre ont du mal à s’entendre sur le terrain surtout au cours des processus électoraux. Notre objectif est faire en sorte que les deux corps de métiers, qui d’ailleurs se complètent, puissent mieux se connaître et conforter leurs relations.
Nous voulons donc développer la cohabitation, la collaboration et la coexistence.
A cet effet, plusieurs thèmes ont été développés, dont « mission et moyens d’action de la FOSEP » (avec les interventions du directeur général de la gendarmerie et du commandant de la Fosep).
Un autre débat a porté sur le « comportement et l’attitude du reporter en période électorale ».
A la fin des travaux, j’espère que les relations entre les journalistes et les forces de l’ordre en sortiront améliorées.