L'UFC n'a finalement pas tenu son meeting jeudi à Lomé. Le parti d'opposition souhaitait dénoncer les « irrégularités » constatées lors du scrutin législatif du 14 octobre dernier. Dans un courrier adressé à cette formation, le ministre de la Sécurité a rappelé que les manifestations publiques ne sont autorisées que les week-end, "à condition que mon département soit informé quarante huit heures au moins à l'avance".
Dans ce cas précis, le ministre affirme avoir reçu la demande de l'UFC à 13h19 pour une manifestation censée débuter à … 14h.A la place de la manifestation, plusieurs centaines de supporters se sont retrouvés devant le siège de l'UFC dans le quartier de Bé scandant des slogans hostiles au pouvoir et dénonçant des « fraudes » lors de l'élection.
Les forces de sécurité présentes sur place n'ont pas eu à intervenir.
L'UFC a obtenu 21 sièges à l'Assemblée nationale du Togo, selon des résultats provisoires et partiels publiés mercredi par la Céni.