Le procès intenté par les 10 députés démissionnaires de l'UFC contre le président de cette formation, Gilchrist Olympio, s’est ouvert lundi au palais de justice de Lomé.
Ils demandent à la juridiction de première instance d’invalider les lettres d'engagement et de démission qu'ils avaient signé en 2007 lors de leur candidature aux législatives, selon les dispositions prises à l’époque par l’UFC. Les plaignants souhaitent également récupérer ces documents.
L'avocat de Gilchrist Olympio a indiqué que dès l'instant où les lettres étaient signées et déposées au bureau de l'UFC, elles appartenaient au patrimoine du parti et ne pouvaient en aucun cas être restituées à leurs auteurs.
L’avocat a également souligné que la justice n’était pas en principe compétente pour statuer car la Cour constitutionnelle avait déjà dit le droit.
Verdict le 28 décembre.