Dans le cadre du vaste projet de décentralisation mis en œuvre par le gouvernement, le conseil des ministres a adopté mercredi un projet de décret relatif à l’étendue géographique sur laquelle s’exercent les compétences de chacune des 116 communes créées récemment.
La création des communes s’est effectué par regroupement de cantons, il s’agit désormais de préciser, pour chacune d’elle, les cantons sur lesquels la commune exerce ses compétences.
En combinant les critères sociologiques, historiques, démographiques, géographiques et économiques, il a été retenu que chaque préfecture ait au minimum deux communes, chaque chef-lieu de région quatre communes, les autres grandes préfectures (outre le chef-lieu de région) quatre communes et les préfectures de taille moyenne trois communes.
Dans les préfectures d’Agoè-Nyivé et de Golfe, chaque canton a été érigé en commune, à l’exception du canton de Bè qui obtient trois communes pour tenir compte de son étendue.
Il en ressort une moyenne nationale d’environ trois cantons par commune.
En ce qui concerne le chef-lieu de ces communes, il convient de signaler que les communes comprenant les chefs-lieux de préfecture gardent comme chef-lieu, celui de la préfecture.
Les communes ne couvrant qu’un seul canton garde le chef-lieu de ce canton comme chef-lieu.
Les trois communes de Bè sont placées en trois zones : Bè-Est (chef-lieu : Bè), Bè-centre (chef-lieu : Hédzranawé) et Bè-Ouest (chef-lieu : Doumasséssé).
Les chefs-lieux des communes restantes sont proposés en tenant compte des aspects économiques, géographiques et sociologiques.
Ces dispositions concernent pour le moment les seules régions des Savanes et Maritime.
Les autres feront l’objet d’un examen ultérieurement.