Tout n'est pas permis
En matière de gestion des fausses informations, l’intervention du législateur doit être prudente, mais ferme.
Désinformation, Fake News, info … Peu importe le terme. La diffusion de fausses nouvelles est une plaie. Internet a été un accélérateur garantissant un quasi-anonymat. C’est le problème.
Le Togo y est confronté et tente d’y faire face.
Une mission de l’Assemblée parlementaire de la francophonie (APF) va aider les députés à définir un cadre réglementaire.
‘Entre protection des libertés et répression des dérives, le législateur togolais face à la désinformation’. Tel est le thème des deux jours de discussions qui se sont ouvertes jeudi à Lomé.
La directrice du programme numérique de l’Assemblée parlementaire francophone (APF), Mireille Eza, a formulé un certain nombre de propositions dans le combat contre la désinformation.
‘Le Togo, comme la plupart des pays de l’espace francophone, fait face aux défis de la désinformation . Le rôle des parlementaires est de veiller à la fois au maintien de l’ordre public tout en assurant la liberté d’expression’, a-t-elle déclaré.
Pour Mme Ezra, l’intervention du législateur doit être prudente, mais ferme.
Pas question d’empêcher les citoyens de s’exprimer tout en régulant le secteur à condition que les serveurs soient physiquement installés au Togo, ce qui est rarement le cas.