Les autorités se livreront en juillet prochain à l’exercice du 3e examen périodique universel (EPU).
Un mécanisme non contraignant qui passe en revue, tous les quatre ans, les réalisations de l’ensemble des 192 Etats membres de l’ONU dans le domaine des droits de l’homme.
Il s’agit d’un processus mené sous les auspices du Conseil des droits de l’homme de l’ONU. Il fournit à chaque pays l’opportunité de présenter les mesures adoptées pour améliorer la situation des droits de l’homme sur son territoire et remplir ses obligations en la matière.
Le Togo n’a toutefois pas attendu le dernier EPU pour avancer.
La promotion des droits de l’homme s’est renforcée ces dernières années avec l’adoption d’un nouveau code pénal, le principe du caractère imprescriptible des actes de tortures ou encore la promotion des droits des enfants.
Pour le collectif des associations contre l’impunité et la torture (CACIT) le bilan global est plutôt satisfaisant. C’est ce que confirme Spéro Mahulé, le président du collectif.
Les acteurs impliqués dans la défense des droits de l’homme se concertent depuis le début de la semaine à Lomé pour juger des évolutions concrètes comme l’interdiction de la torture.
Toutes ces associations veulent concevoir un rapport alternatif qui sera présenté à Genève en complément de celui du gouvernement.