Un « 13 janvier » dans la sobriété. Pas de défilé militaire géant, pas de déjeuner de gala ou de bals populaires. Maîtres mots, recueillement et réconciliation.
Confirmation en sillonnant les rues de Lomé. Pas d'apatam sur la large avenue du bord de mer ou sur le boulevard Eyadema. Le défilé aura lieu dimanche à proximité du camp RIT sur le boulevard des armées.Les célébrations de la « libération nationale » ont débuté dès vendredi avec la traditionnelle prière musulmane.
Samedi un culte protestant a été célébré au temple presbytérien d'Apégamé en présence du chef de l'Etat, Faure Gnassingbé ainsi qu'une messe catholique à la cathédrale Sacré-Coeur de Lomé. Dans l'assistance, on reconnaissait le Premier ministre, Komlan Mally.
Dimanche débutera par le défilé militaire, moins imposant que les années précédentes, suivi de la prestation de groupes folkloriques. Dans l'après-midi, un concert spirituel gratuit aura lieu au palais des Congrès de Lomé.
Depuis l'arrivée au pouvoir au Togo de Faure Gnassingbé, les fêtes du 13 janvier ont perdu l'importance qu'elles revêtaient sous le régime du président Gnassingbé Eyadema (décédé en février 2005).