Région & Afrique
Pas de 'persona non grata’ pour les personnels de l'ONU
La junte militaire au pouvoir au Burkina Faso a ordonné vendredi à la coordinatrice résidente des Nations unies, Barbara Manzi, de quitter immédiatement le pays.
La junte militaire au pouvoir au Burkina Faso a ordonné vendredi à la coordinatrice résidente des Nations unies, Barbara Manzi, de quitter immédiatement le pays.
Mme Manzi (Italie), a été déclarée ‘persona non grata’ et ‘priée de quitter le pays immédiatement’.
Stéphane Dujarric, le porte-parole du chef de l’ONU, a rappelé que la doctrine de la ‘persona non grata’ ne s'appliquait pas aux fonctionnaires des Nations Unies.
En vertu des articles 100 et 101 de la Charte de l’ONU, les membres du personnel de l’organisation internationale sont nommés par le secrétaire général, et sont responsables uniquement devant l'organisation ; les Etats membres de l'ONU ’s'engagent à respecter leur caractère exclusivement international’, indique le communiqué.
Conformément à l'article 105 de la Charte des Nations unies, les Nations Unies jouissent de privilèges et d'immunités, y compris le droit pour les membres du personnel de l'ONU de rester au Burkina Faso afin d'exercer leurs fonctions au nom de l’organisation.
La junte doit intégrer ce principe.
ARTICLES SUR LE MÊME THÈME
Sénégal : victoire du Pastef mais situation économique préoccupante
Le parti Pastef du président sénégalais Bassirou Diomaye Faye a remporté 130 des 165 sièges lors des élections législatives, assurant ainsi une majorité claire au Parlement, selon les résultats provisoires annoncés jeudi.
Mali : nomination d'un nouveau Premier ministre
La junte au pouvoir au Mali a annoncé jeudi la nomination d’Abdoulaye Maïga, porte-parole du gouvernement, au poste de Premier ministre, selon la télévision d’État ORTM. Cette décision intervient après le limogeage de Choguel Maïga, qui occupait cette fonction depuis 2021.
Crise politique au Mali : le PM limogé
Le Premier ministre malien, Choguel Maïga, a été limogé ce mercredi, selon une annonce faite par la télévision d’État ORTM. Cette décision intervient après des critiques formulées par Maïga contre la junte au pouvoir, accusée de ne pas respecter les délais prévus pour le retour à la démocratie.