Région & Afrique

Que s'est-il passé à Kinshasa ?

L'armée de la République démocratique du Congo a annoncé dimanche avoir déjoué une "tentative de coup d'Etat" ayant selon elle impliqué "des étrangers et des Congolais".

Peu de détails sur la tentative de coup d'Etat © republicoftogo.com/IA

L'armée de la République démocratique du Congo a annoncé dimanche avoir déjoué une "tentative de coup d'Etat" ayant selon elle impliqué "des étrangers et des Congolais".

Cette annonce est intervenue alors que, selon diverses sources, des tirs avaient été entendus en fin de nuit aux abords du "palais de la Nation", qui abrite les bureaux du président Félix Tshisekedi, après l'attaque par des hommes armés du domicile du ministre de l’Économie, Vital Kamerhe, situé à proximité, dans la commune de la Gombe.

"Une tentative de coup d'État a été étouffée dans l'œuf par les forces de défense et de sécurité", a déclaré le général Sylvain Ekenge, porte-parole des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), dans un court message à la télévision nationale.

"Cette tentative a impliqué des étrangers et des Congolais" qui ont "tous été mis hors d'état de nuire, leur chef y compris", a-t-il ajouté, en appelant la population à "vaquer librement et tranquillement à ses occupations".

Le président Félix Tshisekedi, au pouvoir depuis janvier 2019, a été réélu haut la main dès le premier tour de la présidentielle du 20 décembre, avec plus de 73% des voix, et les partis de son "Union sacrée" ont raflé quelque 90% des sièges de députés nationaux aux législatives organisées le même jour.

Cinq mois après cette réélection de M. Tshisekedi et un mois et demi après la nomination d'une Première ministre, Judith Suminwa, le nouveau gouvernement se fait toujours attendre, tout comme la mise en place du bureau définitif de l'Assemblée nationale.

Le 23 avril, M. Kamerhe a été désigné candidat de l'"Union sacrée" à la présidence de l'Assemblée nationale, à l'issue de "primaires" organisées par cette plateforme de la majorité présidentielle.

Le pays est par ailleurs confronté dans sa partie Est à une grave crise sécuritaire, avec une rébellion (le M23), soutenue par le Rwanda, qui occupe de vastes pans de territoire de la province du Nord-Kivu.

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