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Le paludisme demeure l’un des principaux problèmes de santé publique en Afrique subsaharienne.
Le paludisme demeure l’un des principaux problèmes de santé publique en Afrique subsaharienne.
Malgré des progrès significatifs ces dernières années, cette maladie continue de causer de nombreux décès, notamment parmi les enfants de moins de cinq ans.
Au Togo, le paludisme reste la première cause de morbi-mortalité. Parmi les cas d’hospitalisation, 65 % des décès liés au paludisme concernent des enfants de moins de cinq ans.
Face à ce défi, Lomé accueille jusqu’au 28 février une rencontre de haut niveau consacrée au renforcement de la chimioprévention Saisonnière du Paludisme (CPS).
Organisée sous l’égide de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), cette rencontre réunit des experts, chercheurs, représentants des gouvernements et partenaires techniques et financiers.
L’objectif principal est d’évaluer les campagnes précédentes, d’identifier les défis rencontrés et de formuler des recommandations pour une mise en œuvre plus efficace de cette stratégie de prévention.
La Chimioprévention Saisonnière du Paludisme (CPS) est une stratégie de prévention développée par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) pour réduire la charge du paludisme chez les enfants vivant dans les zones où la transmission est saisonnière et intense. Elle consiste à administrer des médicaments antipaludiques aux enfants en bas âge, au cours des mois de forte transmission, afin de prévenir l’infection et les complications graves associées à cette maladie.
Dans de nombreux pays d'Afrique subsaharienne, le paludisme est une cause majeure de mortalité infantile. En raison de conditions climatiques favorisant la prolifération des moustiques vecteurs (Plasmodium falciparum transmis par l’Anophèle femelle), certaines régions connaissent des pics saisonniers de transmission. La CPS a été conçue pour protéger les enfants durant ces périodes critiques en réduisant le risque d’infection et en limitant les formes graves de la maladie.
La stratégie repose sur l’administration mensuelle de combinaisons de médicaments antipaludiques pendant la saison des pluies, période durant laquelle la transmission est la plus élevée. Généralement, le traitement repose sur une combinaison de Sulfadoxine-Pyriméthamine (SP) et Amodiaquine (AQ), administrée sur trois jours consécutifs chaque mois, pendant trois à quatre cycles successifs.
Les critères clés de la CPS sont :
Des études menées par l’OMS et ses partenaires ont démontré que la CPS peut réduire jusqu’à 75 % des cas de paludisme simple et sévère chez les jeunes enfants. Elle contribue ainsi à diminuer la mortalité infantile et à alléger la pression sur les structures sanitaires pendant les périodes d’épidémies.
Dans plusieurs pays africains, y compris le Togo, le Burkina Faso, le Niger et le Bénin, la CPS est mise en œuvre avec succès grâce à des campagnes soutenues par des partenaires techniques et financiers comme l’OMS, l’UNICEF et le Fonds mondial de lutte contre le paludisme.
Malgré son efficacité prouvée, la mise en œuvre de la CPS rencontre encore des défis :
Pour surmonter ces obstacles, plusieurs actions sont recommandées :
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