L’Union européenne a lancé mardi à Vogan (53 Km de Lomé) le projet ‘Dialogue des parties prenantes autour des droits fondamentaux des communautés des zones minières au Togo’.
L’objectif est de contribuer à une meilleure connaissance des droits économiques, sociaux, et environnementaux des populations locales vivant à proximité des sites d’exploitation.
L’initiative permettra d’adopter une nouvelle approche basée sur le dialogue multi-acteurs.
Le chef de la délégation de l’Union européenne, à Lomé, Nicolas Berlanga-Martinez, a particulièrement insisté sur le rôle essentiel que doivent jouer les ONG.
Ce projet concerne 15 localités (Vo, Golfe, Zio, Yoto, Bassar, Blitta, Kpélé, Ogou, Kpendjal, Assoli, Avé, Haho, Kozah, Lacs et Kloto. Il sera piloté par Comintes (Comité international d’éthique et de solidarité).
‘Nous avons décidé de financer ce projet à hauteur de 210.000 euros afin de contribuer à la résolution pacifique des conflits dans la contribution des sociétés minières au développement local’, a expliqué le diplomate européen.
Les sociétés minières doivent s’engager dans une logique de responsabilité et de développement en assurant la réalisation d’infrastructures collectives et en assurant la promotion de l’éducation et de la santé dans les régions concernées.
Le ministère des Mines, la coordination nationale ITIE, l’Agence nationale de gestion de l’environnement (ANGE), le Haut-Commissariat à la réconciliation et au renforcement de l’unité nationale (HCRRUN), la Cour des comptes et le ministère des Finances et les entreprises sont des partenaires du projet.