Des travaux de maintenance qui tombent mal

Le Togo se prépare à affronter de nouvelles perturbations dans la fourniture d'électricité entre le 3 février et le 2 mars. 

Une situation liée au programme de maintenance et d’inspection du gazoduc de l’Afrique de l’Ouest (WAPCO).

Cette infrastructure régionale cruciale transporte du gaz naturel du Nigéria vers les pays voisins, dont le Bénin, le Togo et le Ghana. 

Long de 678 km, il assure l'approvisionnement des centrales thermiques de la sous-région.

Inauguré en 2011, le WAGP est exploité par WAPCO, une entreprise conjointe impliquant plusieurs partenaires, notamment Chevron, la Nigerian National Petroleum Corporation (NNPC), la Volta River Authority (Ghana), la Société Béninoise de Gaz (SoBeGaz) et la Société Togolaise de Gaz (SoToGaz).

Les travaux vont entraîner pendant un mois la suspension temporaire du flux de gaz.

Ils impacteront directement les centrales togolaises.

Le gazoduc n’a jamais tenu ses promesses. Les quantités livrées sont en-deça des besoins. De fait, le Togo cherche à diversifier ses sources d’approvisionnement. Le LNG (gaz naturel liquéfié) est l’une des pistes envisagées.