Le Premier ministre Gilbert Houngbo a ouvert mardi à Kpalimé, un séminaire consacré à la lutte contre la drogue et le crime. Cette rencontre qui regroupe les différents acteurs impliqués dans la lutte contre la circulation de ces stupéfiants au Togo, vise à élaborer un plan d'action nationale de lutte contre la drogue et le crime de 2009 à 2012 qui devra permettre à l'Etat de disposer d'instruments juridiques et législatifs adéquats de répression du trafic, de prévention, de prise en charge médico psychologique, de corruption et de blanchiment.
« Je tiens à vous rappeler combien l'exercice qui vous réuni dans le cadre du présent atelier est d'une importance capitale. Il s'inscrit dans la droite ligne des priorités du gouvernement conformément à la déclaration de politique et au plan d'action régionale de la Cédéao » a déclaré le Premier ministre. Il a réaffirmé la détermination du gouvernement à lutter de façon résolue contre la drogue et le crime au Togo. Confronté depuis les années quatre vingt dix au problème du trafic, du transit et de consommation ainsi qu'à la culture du canabis, le Togo a entrepris plusieurs actions en vue de lutter contre ce phénomène. En 1998 le pays avait adopté une première loi contre le trafic de drogue, puis en 2000, un plan national anti drogue avait été mis sur pied.
Une autre loi a été adoptée contre le blanchiment des capitaux en 2007. En janvier 2009, à l'occasion de la présentation des vŒux de nouvel an, le président de la République Faure Gnassingbé avait donné l'alerte en invitant les grandes puissances à soutenir les pays pauvres dans la lutte contre ce fléau.