L'armée ultra-mobilisée
Dans le contexte d’insécurité grandissante au nord du Togo, l’état d’urgence sécuritaire a été décrétée mi-juin dans la région des Savanes
Dans le contexte d’insécurité grandissante au nord du Togo, l’état d’urgence sécuritaire a été décrétée mi-juin dans la région des Savanes
L'objectif est double : protéger la population et combattre les organisations jihadistes très actives à la frontière du Burkina-Faso. Parallèlement, le gouvernement a pris des mesures fortes pour favoriser l’inclusion dans ces zones de pauvreté.
L’armée est à la manoeuvre 24/24 pour surveiller cette vaste zone et contrer toute incursion.
Des interventions qui ne sont pas sans risques. Dans la nuit du 9 au 10 juillet, une explosion a fait plusieurs victimes dans le village de Margba, dans la Préfecture de Tône.
Un aéronef en patrouille nocturne a pris malencontreusement pour cible un groupe de civils qu'il a confondu avec une colonne de djlhadlstes en mouvement.
Un drame qui malheureusement peut arriver lors d’opérations militaires.
D’autant qu’il est très difficile de faire la différence entre de paisibles habitants et des jihadistes.
L’armée a du faire face dans la nuit de jeudi à vendredi à une nouvelle attaque dans le village de Blamonga (préfecture de Kpendjal). On ignore si il y a des blessés ou des morts.
Le président Faure Gnassingbé s’est rendu dans la journée auprès des troupes. Il a également apporté son soutien aux familles endeuillées.
Le Mali, le Burkina Faso et le Niger sont aux prises avec des insurrections djihadistes, et les Etats côtiers voisins comme le Bénin, le Ghana, le Togo et la Côte d’Ivoire s’inquiètent depuis plusieurs années de débordements sur leur territoire. Une récente série de raids frontaliers au Togo et au Bénin a confirmé ces craintes.