La tactique EEI des terroristes
Les attaques perpétrées par des extrémistes au Bénin et au Togo sont en augmentation.
Les attaques perpétrées par des extrémistes au Bénin et au Togo sont en augmentation.
Depuis les premiers incidents en 2019 au Bénin et en 2021 au Togo, les tactiques des insurgés se sont étendues, passant d’attaques contre les forces de défense à la pose d’ engins explosifs improvisés (EEI) sur les routes et l' attaque de civils, note l’Institute for Security Studies (ISS) dans une étude publiée lundi.
Les EEI constituent la forme la plus courante d'explosifs utilisés par les terroristes à l'échelon international car ils sont fabriqués à partir de composants peu onéreux et facilement accessibles.
Les attaques du 10 février dans les villages de Tola et Gningou dans la région des Savanes au Togo ont fait 31 morts parmi la population civile.
Du 1er au 4 mai, 18 civils ont été tués à Kaobagou et Guimbagou, dans les départements de l'Atacora et de l'Alibori au Bénin.
Plus de 32.000 Togolais ont dû fuir leur domicile, et au Bénin, plus de 900 personnes auraient quitté les lieux après l'incident de Kaobagou.
Ces personnes déplacées à l'intérieur du pays se sont jointes aux réfugiés en provenance du Burkina Faso qui séjournent chez des familles d'accueil dans le nord du Bénin et du Togo.