L'ex-président de la faculté de droit d'Aix-en-Provence (Sud de la France), Charles Debbasch, ministre conseiller à la présidence de la république togolaise, interpellé la semaine dernière à Bruxelles a pu regagner le Togo jeudi. La justice belge a levé le mandat d'arrêt à sn encontre et l'interdiction de sortie du territoire belge imposée pendant sept jours.
De retour à Lomé, nous avons interrogé Charles Debbasch sur cette rocambolesque affaire. Alors, Charles Debbasch, de retour au Togo ?
Bien évidemment. La justice belge a reconnu que le parquet d'aix avait fourni un faux pour me mettre en cause
Ces faits sont très graves
Bien sûr et mes avocats viennent de porter plainte pour faux. Ils ont également porté plainte nommément contre M de Bonnecorse pour pression sur la justice. Le coupable a avoué sur RFI qu'il s'était livré à une pression sur la justice. L'enquête établira quels sont ses complices notamment dans la diplomatie française à Lomé
Et l'affaire Vasarely ?
C'est un prétexte qui vise à dissimuler une manŒuvre politique. Nous avons fourni à la justice le nom d'un réseau de mercenaires qui a payé des plumes et des hommes de mains pour me mettre en cause, voire même pour porter atteinte à ma vie
Cette affaire est-elle terminée ?
Absolument pas. Les escrocs qui ont trompé la justice doivent à présent rendre des comptes et les magistrats français du ressort d'Aix en Provence qui ont commis des faux pour me condamner devront en répondre devant la justice
Que vous inspire toute cette histoire ?
Comme avait coutume de le dire le Général Eyadema ; « La vérité est lente mais elle finit toujours par rattraper le mensonge »