Le dernier recours
L'Autorité de régulation des marchés publics (ARMP) veut assurer une transparence totale dans la passation des marchés et elle compte sur le soutien des lanceurs d’alerte pour signaler tout dysfonctionnement.
L'Autorité de régulation des marchés publics (ARMP) veut assurer une transparence totale dans la passation des marchés et elle compte sur le soutien des lanceurs d’alerte pour signaler tout dysfonctionnement.
En particulier des actes de corruption.
‘Seules des attitudes citoyennes telles que les dénonciations peuvent permettre de réduire ce phénomène ou d'en diminuer l'impact et le cas échéant, démanteler les réseaux et punir les auteurs’, a déclaré mardi Aftar Touré Morou, directeur de l'ARMP.
Une réunion était organisée mardi à Lomé avec des universitaires et des juristes pour renforcer le concept de lanceurs d’alerte.
Un lanceur d’alerte est littéralement quelqu’un qui lance une alerte (« whistleblower » en anglais ). Le but est de signaler les comportements contraires à l’éthique et les actes répréhensibles le plus tôt possible, avant qu’un éventuel préjudice grave ne se produise.
Ils sont le dernier recours lorsque les contrôles sont défaillants, ils jouent un rôle fondamental dans la lutte contre la corruption.
Ils sont très souvent la cible d’intimidations, de menaces et de représailles : licenciement, procès en diffamation, harcèlement…
Ils deviennent des personnes à protéger.