Les déplacements saisonniers de bétail existent dans l’ensemble des pays d’Afrique de l’Ouest. La transhumance et un moyen ancestral d’éviter l’épuisement de la végétation.
Dans ce domaine, le Togo gère bien ces mouvements afin d’éviter les conflits entre autochtones et éleveurs Peulhs.
La politique mise en oeuvre est citée en exemple par les pays voisins.
Une délégation venue du Ghana est à Lomé depuis lundi pour avoir la recette.
Le plan de gestion de la transhumance initié par le Togo prend en compte plusieurs stratégies pour prévenir les conflits, explique Antoine Lékpa Gbègbéni, le ministre de l’Agriculture.
Il y a des couloirs de circulation, des zones ou le bétail peut rester, des sites d’accueil pour les paysans et l’installation de points d’eau pour le bétail.
‘Les transhumants sont appelés au strict respect des règles, notamment concernant la période autorisée et l’utilisation des couloirs de passage’, rappelle Damehane Yark, le ministre de la Sécurité.
La campagne de transhumance se déroule chaque année du 31 janvier au 31 mai.