Le mariage précoce reste un problème majeur au Togo, particulièrement dans certaines régions où les chiffres atteignent des niveaux alarmants.
Ce phénomène constitue une violation des droits des enfants et un obstacle au développement des communautés. Les activistes, à l’image du mouvement "Enfants, pas Épouses", appellent à une action collective pour éradiquer cette pratique.
Selon Kafui Akakpo-Badohoun, membre actif du mouvement, certaines préfectures telles que Tchamba, Takpamba et la région de l’Oti Sud sont particulièrement affectées.
"Dans la préfecture de Tchamba, près de 50 % des enfants sont concernés par le mariage précoce. À Takpamba, ce taux grimpe à 75 %, tandis que dans la région de l’Oti Sud, il atteint un inquiétant 95 %", a-t-elle déclaré.
Le mariage précoce a des impacts profondément négatifs : interruption de la scolarité ou violences domestiques, notamment.
Pour l’éradiquer, il faut des mesures urgentes et collectives sont nécessaires.
Renforcer les lois existantes, multiplier les campagnes de sensibilisation, garantir l’accès à l’éducation et aux opportunités économiques pour les jeunes filles, afin de leur offrir une alternative viable.
Le mariage précoce n’est pas seulement une atteinte aux droits des enfants, il constitue également un obstacle majeur au développement durable.