Société

Pratiques jugées illégales

L’Union Nationale des Transporteurs Routiers du Togo (UNATROT) tire la sonnette d’alarme. Lors d’une réunion nationale d’urgence tenue ce mercredi à Lomé, les représentants des transporteurs routiers ont exprimé leur mécontentement face au non-respect des réglementations relatives au fret national.

Richard Kodjo Dansou © republicoftogo.com

L’Union Nationale des Transporteurs Routiers du Togo (UNATROT) tire la sonnette d’alarme. Lors d’une réunion nationale d’urgence tenue ce mercredi à Lomé, les représentants des transporteurs routiers ont exprimé leur mécontentement face au non-respect des réglementations relatives au fret national.

Ils accusent les autorités publiques de laisser proliférer une pratique contraire aux dispositions légales en vigueur.

Selon l’UNATROT, les textes en vigueur au Togo, en conformité avec les règles communes aux pays de la sous-région, stipulent que le transport du fret national doit exclusivement être assuré par des véhicules d’immatriculation togolaise. Cependant, cette réglementation semble largement ignorée, au détriment des transporteurs locaux.

Richard Kodjo Dansou, secrétaire général de l’UNATROT, a dénoncé une situation qui perdure et impacte lourdement l’économie nationale :

Parmi les revendications des transporteurs, figure la suppression des redevances perçues par certains syndicats auprès des véhicules d’immatriculation étrangère. Selon l’UNATROT, ces perceptions, bien qu’illégales, donnent l’impression de légaliser cette pratique. M. Dansou a insisté sur l’urgence de mettre fin à ce système, affirmant que la priorité nationale doit primer.

Alors que le gouvernement a engagé des réformes dans le secteur du transport routier, l’UNATROT craint que ces dysfonctionnements ne freinent les efforts de modernisation. L’organisation demande une stricte application des textes en vigueur et propose l’introduction de mesures complémentaires pour corriger les lacunes actuelles.

En ce qui concerne le fret destiné aux pays de l’hinterland, seuls un tiers est réservé aux transporteurs togolais, contre deux tiers assurés par les acteurs des pays concernés. Une répartition jugée inéquitable par les acteurs nationaux, qui appellent à une révision des règles afin de renforcer leur compétitivité.

La réunion d’urgence organisée par l’UNATROT a rassemblé des représentants de toutes les régions et préfectures du pays. Elle témoigne de l’ampleur du mécontentement et de la mobilisation des transporteurs togolais pour défendre leurs droits. Les participants ont réaffirmé leur détermination à travailler avec les autorités pour garantir une stricte application des réglementations et protéger les intérêts des acteurs nationaux.

L’UNATROT exhorte le gouvernement à prendre des mesures rapides et fermes pour résoudre cette situation, qui pourrait compromettre les efforts de réforme en cours dans le secteur des transports. En mettant l’accent sur la priorité nationale, l’organisation espère redonner aux transporteurs togolais la place qui leur revient de droit, tout en renforçant l’économie nationale.

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